A Toulon, le RCT bat le Stade Français 24 à 19. Mi-temps 12 à 6. Stade Mayol 13.500 spectateurs (guichet fermé). Arbitre M. Attalah (Franche-Comté)
Les équipes au coup d’envoi
Rugby Club Toulonnais :
1 Andrew Sheridan – 2 Jean-Charles Orioli – 3 Carl Hayman – 4 Bakkies Botha – 5 Jocelino Suta – 6 Juan-Martin Fernandez Lobbe – 7 Pierrick Gunther – 8 Chris Masoe – 9 Frédéric Michalak – 10 Jonny Wilkinson – 11 David smith – 12 Matt Giteau – 13 Mathieu Bastareaud – 14 Rudi Wulf – 15 Benjamin Lapeyre.
Stade Français :
1 Stanley Wright – 2 Laurent Sempere – 3 David Attoub – 4 Scott Lavalla – 5 Pascal Papé – 6 Lei Tomiki – 7 Antoine Burban – 8 Sergio Parisse – 9 Julien Dupuy – 10 Jules Plisson – 11 Francis Fainifo – 12 Felipe Contepomi – 13 Waisea Vuidravuwalu – 14 Paul Sackey – 15 Hugo Bonneval
La marque :
RCT:
8 Pénalités : Wilkinson (3ème – 10ème – 27ème – 39ème – 44ème – 54ème – 74ème – 77ème)
Stade Français:
1 essai : Bonneval (70ème)
3 pénalités : Dupuy (8ème) – Porical (59ème – 68ème)
Drop : Plisson (20ème)
Le Stade Français a failli réaliser le hold up parfait à Toulon. Soixante-neuvième minute de jeu, le RCT mène 18 à 12 et pilonne les Parisiens à cinq mètres de leur ligne. Le ballon est cafouillé par les avants Rouge et Noir, l’arrière Hugo Bonneval tape dans le cuir et remonte en drop goal le ballon jusqu’à dans l’en-but toulonnais. Porical transforme et permet, contre le court du jeu, au Stade Français de passer devant Toulon 19 à 18 à dix minutes de la fin du mach.
Jonny Wilkinson, auteur d’un quasi sans faute cet après-midi, replace Toulon en tête quatre minutes plus tard. Le numéro dix Anglais mettra définitivement ses coéquipiers à l’abri à trois minutes du coup de sifflet final sur une énième pénalité concédé par le Stade Français (Toulon 24 – Stade Français 19). Le Rugby Club Toulonnais a tremblé pour la première fois de la saison.
Pourtant dès le coup d’envoi, Toulon est à deux doigts d’inscrire l’essai le plus rapide de cette dixième journée. L’ailier Néo-zélandais Rudi Wulf, qui faisait son grand retour au stade Mayol, se voyait refuser sa tentative en raison d’une sortie en touche juste avant d’aplatir. L’arbitre Monsieur Attalah, pour le moins contestable lors de cette rencontre, revient à une faute précédente. Jonny Wilkinson inscrit les premiers points pour son équipe (3ème minute).
Les Parisiens, forts de leur victoire contre le Stade Toulousain, samedi dernier, étaient venus à Mayol sans complexe.
Prit à son propre jeu, le Rugby Club Toulonnais n’a pu faire jouer ses lignes arrières. Paris avait choisi de prendre les Toulonnais au combat.
Ce n’est que grâce à la botte de son demi-d’ouverture anglais Jonny Wilikinson, que Toulon a su maintenir à bonne distance les joueurs de la capitale tout au long de la partie.
En première mi-temps, l’ouvreur Rouge et Noir réussit quatre tentatives sur cinq. Du côté des Blanc et Rose Julien Dupuy passe trois points sur pénalité(8ème). Le néo-international Jules Plisson claque un drop pour Paris (20ème) et permet aux Stadistes de rentrer à la mi-temps qu’avec six petits points de retard (12 – 6).
En seconde mi-temps, Toulon s’est fait peur jusqu’à dix minutes de la fin.
Jonny Wilkinson, le Monsieur Triple A Toulonnais donnera la victoire aux siens avec quatre nouvelles pénalités.
Cette victoire méritée mais sans saveur permet à Bernard Laporte d’apporter de l’eau à son moulin. L’entraîneur Toulonnais ne cesse de répéter, à qui veut l’entendre, que ‘Toulon n’est en tête qu’avec cinq points d’avance sur ses poursuivants et que son club n’a que le quatrième budget du Top 14 derrière Toulouse, Clermont et un certain Stade Français’. Pour le coach Toulonnais, la saison est longue et les hommes du président Boudjellal ne pourront crier victoire qu’en soulevant le bouclier de Brennus. ‘Pour l’instant Toulon n’est champion de rien‘.
Quatrième victoire à domicile et neuvième dans ce championnat, le RCT conserve sa première place avec 41 points devant Clermont, vainqueur à Agen 18 à 11.
Les Auvergnats seront le prochain adversaire des Toulonnais samedi 10 novembre à 15 heures au Stade Marcel Michelin.
Rédaction: Patrick Issartier – Jeudi 1er novembre.