A Toulon, le Rugby Club Toulonnais bat le Racing Métro 92, 41 à 14. Mi-temps 13 à 6. Au stade Mayol 15.432 spectateurs (guichets fermés). Arbitre Monsieur Romain Poite (Midi-Pyrénées)
Les équipes au coup d’envoi :
Rugby Club Toulonnais :
1 – Andrew Sheridan – Benjamin Noirot – 3 Carl Hayman – 4 Bakkies Botha – 5 Jocelino Suta – 6 Virgile Bruni – 7 Steffon Armitage – 8 Chris Masoe – 9 Sébastien Tillous-Borde – 10 Jonny Wilkinson – 11 David Smith – 12 Matt Giteau – 13 Maxime Mermoz – 14 Vincent Martin – 15 Delon Armitage.
Racing Métro 92 :
1 Tonga’uhia – 2 Szarzweski – 3 Mujati – 4 Van Der Merwe – 5 Metz – 6 Lauret – 7 Le Roux – 8 Matadigo – 9 Descons – 10 Sexton – 11 Andreu – 12 Roberts – 13 Chavancy – 14 Planté – 15 Lapeyre.
Les points de la rencontre :
Rugby Club Toulonnais :
5 essais : Smith (8ème, 65ème) – Tillous-Borde (47ème) – Suta (53ème) – Giteau (61ème)
5 transformations : Wilkinson (9ème, 48ème, 54ème, 62ème, 66ème)
1 pénalité : Wilkinson (39ème)
1 drop : Wilkinson (29ème)
Racing Métro 92 :
1 essai : collectif (79ème)
3 pénalités : Sexton (11ème, 27ème, 51ème)
Toulon, dès la deuxième journée du Top 14 a marqué un grand coup. Les Parisiens du tandem Labit-Travers ont encaissé un sévère mais mérité 41 à 14. Après une première mi-temps équilibrée et un magnifique essai de David Smith, les hommes de Bernard Laporte ont assommé les Racingmen en seconde période.
Il n’aura fallu attendre qu’un peu moins de dix minutes pour assister au plus bel essai de la rencontre. Après une mêlée Rouge et Noir au centre du terrain, le troisième ligne Toulonnais Chris Masoe sort le ballon rapidement et transmet à Sébastien Tillous-Borde. Après une série de passes sur un pas, Maxime Mermoz donne à Matt Giteau qui transmet à David Smith. L’ailier en forme du moment, sprint sur son aile et pointe sous les perches (8ème). Les véloces arrières Toulonnais n’ont rien perdu de leurs automatismes de la saison précédente. Le demi d’ouverture Parisien Jonathan Sexton tente de garder ses coéquipiers à distance raisonnable de l’armada toulonnaise et passe deux pénalités (11ème, 27ème). Jonny Wilkinson, l’ouvreur Varois après sa transformation sur l’essai de David Smith ajoute un drop et une pénalité juste avant la rentrée au vestiaire. Toulon tourne à la pause 13 à 6.
C’est en deuxième période que les hommes de Bernard Laporte ont littéralement fait exploser les Parisiens. Quatre essais (47ème, 53ème, 61ème et 65ème) et autant de transformations ont ramené à la dure réalité les Racingmen qui ne s’attendaient certainement pas à prendre une telle punition en venant sur les bords de la rade.
Avec une défense toujours aussi hermétique, une troisième ligne (Bruni, Masoe, Armitage) hyper complémentaire, des arrières rapides qui jouent tous les coups assez adroitement et une mêlée toujours aussi solide, Toulon a impressionné. Les Ciel et Blanc n’ont inscrit que huit petits points en seconde période, une pénalité (51ème) et un essai (79ème) non transformé. Pourtant les Parisiens étaient annoncés comme de sérieux concurrents aux hommes du président Boudjellal. Leur revers de ce vendredi soir à Mayol les renvoie à la dure réalité de ce championnat Français que l’on dit le plus relevé au Monde.
Les hommes de l’entraîneur Bernard Laporte ont entamé leur premier rencontre à Mayol de la plus belle des façons : inscrire quarante-et-un points à une des plus grosses formations de ce championnat. Et lorsque l’on voit s’entraîner sous les perches, avant d’entrée en jeu, les Rossouw, Bastareaud, Claasens, Castrogiovanni, Gunther, Tuisova, Chiocci et Bruno on peu penser que Toulon en a encore sous la semelle. En attendant les retours de Michalak, Mitchell et Habana, le coach Toulonnais aura l’embarras du choix pour composer la meilleure équipe possible.
Le RCT prend la tête du championnat avec sept points (les autres rencontres se jouent samedi) et donne rendez-vous pour confirmer un début de saison solide, samedi 31 août à Grenoble pour la troisième journée du Top 14.
Rédaction Patrick Issartier – Vendredi 23 août