Jean-Charles Orioli a vu se réveiller une veille blessure, survenue lors de la demi-finale de H Cup contre les Saracens en avril dernier, à l’occasion du match amical contre Bègles-Bordeaux le vingt-six juillet dernier. Le jeune talonneur Toulonnais, âgé de vingt-quatre ans, a décidé de traiter cette lésion en profondeur. Direction le centre de rééducation fonctionnelle de Saint-Raphaël, le Cers. Ce centre, spécialisé dans la rééducation orthopédique et traumatologie a permis à Jean-Charles de revenir plus tôt que prévu. Il intégre le groupe qui partira affronter le FC Grenoble pour le compte de cette troisième journée de Top 14.
Question : Alors Jean-Charles, cela n’a pas été trop dur d’être éloigné des terrains dès le début de cette saison ?
Jean-Charles Orioli : Oui cela a été dur pendant trois semaines. J’ai dû partir au Cers de Saint-Raphaël pour soigner ce genou qui m’a posé des problèmes depuis la fin de la saison dernière
Question : Où en es-tu physiquement et mentalement ?
Jean-Charles Orioli : Le genou est stable, il est renforcé. Il ne reste plus que la vérité du terrain pour voir si ça tient. Je pense que ça devrait être bon. J’ai confiance dans le travail effectué. J’ai plein d’envies. J’espère que cette envie me permettra d’améliorer mes performances et gérer cette excitation.
Question : Ton retour en compétition a été quand même rapide ?
Jean-Charles Orioli : Oui, la dernière marche c’est de me voir au contact. Quel meilleur test que le terrain. Je préfère me refaire mal en match plutôt qu’à l’entraînement.
Question : Un démarrage en trombe pour le RCT, et sans toi ?
Jean-Charles Orioli : C’est vrai que j’ai été un peu frustré de ne pas participer aux premières journées de championnat. c’est vraiment incroyable ce début de saison. On est invaincu en ayant pris certainement deux des plus grosses équipes du Top 14, Montpellier (22 à 22) et le Racing Métro 92 (41 à 14).
Question : Cette saison encore de nouveaux joueurs sont arrivés au sein du Rugby Club Toulonnais. T’es tu fixé des objectifs et comment vis-tu cette concurrence ?
Jean-Charles Orioli : Non je ne me fixe pas de réels objectifs. Je suis encore jeune, je veux progresser et évoluer. Cela passe forcément par du temps de jeu et des titularisations. On va voir comment cela se passe, pour l’instant je suis content. L’arrivée de Benjamin Noirot (ex-talonneur au Racing Métro 92) est une bonne chose pour le club et pour moi, cela permet de créer une concurrence saine, d’évoluer et de bien travailler.
Question : Un mot sur la star toulonnaise, le Sud-Africain Bryan Habana ?
Jean-Charles Orioli : Bien sûr, Habana fait partie des références mondiales au poste d’ailier. Cela fait plaisir d’avoir des joueurs comme cela à côté de soi. C’est vrai que jouer avec lui c’est quand même incroyable. Ceci étant dit la solution viendra quand même du collectif.
Propos recueillis par Patrick Issartier – Vendredi 30 juillet