Le talonneur Sébastien Bruno part affronter, avec son club du RCT, les Anglais des Saracens ce dimanche au stade de Twickenham en demi-finale de H Cup. Ce gaillard de 1m74 pour 106 kilogs a débuté sa carrière professionnelle de rugbyman à Béziers. Passé par les clubs de Pau, du club Anglais de Sale, il est au RCT depuis 2009. Champion d’Angleterre, vainqueur du Challenge Européen et du trophée des champions avec l’équipe de Sale Sharks (2004-2009). Il a endossé le maillot de l’équipe de France une vingtaine de fois. Le talonneur Rouge et Noir, natif de Nîmes, serait sur le point de rempiler pour une saison supplémentaire au sein de l’effectif Toulonnais.
Question : Face à Grenoble, vous avez concédé sept pénalités sur mêlées, où en êtes-vous avec cette phase de jeu ?
Sébastien Bruno : C’est vrai que c’est notre point faible en ce moment. Des fois c’est la touche, les coups d’envoi mais maintenant c’est la mêlée. L’équipe s’est beaucoup entrainée, on travaille dur pour palier cette lacune. La mêlée c’est collectif, il ne faut pas accabler qui que se soit, il y a de grands joueurs qui ont prouvé leur détermination. Il faut retrouver notre cohésion.
Q : Est-ce que le fait de jouer à Twickenham, en demi-finale de la H Cup contre les Saracens c’est se retrouver au pied d’une montagne ?
S. B. : Quand on voit que les Saracens ont battu deux fois le Racing Métro, et qu’ils sont premiers en championnat d’Angleterre, c’estimpressionnant ! De plus ils jouent chez eux, nous savons que le match sera très dur. Il n’y a pas de petite équipe en demi-finale. C’est du haut niveau et le RCT doit tout faire pour rivaliser contre eux et espérer gagner.
Q : La séance d’entrainement de mardi a-t-elle été nécessaire ?
S.B. : L’équipe a besoin de se rassurer, de travailler dur parce que les mêlées, comme je l’ai dit précédemment, n’étaient pas notre point fort. Nous allons passer un test face aux Saracens. Je sais que les gens doutent de nous en ce moment, mais nous savons ce que nous valons, nous allons y arriver, nous avons travaillé très dur cette semaine.
Q : A priori vous serez face à l’international Sud-africain, Schalk Brits, le redoutez-vous ?
S.B. : J’avais déjà joué avec lui avec les Barbarians Britannique. Il n’a pas le profil du talonneur que l’on connaît, c’est une sorte d’électron libre, on a rarement vu ça à part peut être l’Irlandais Keith Wood qui était dans ce registre. En lancer, en mêlée, il est présent, c’est un adversaire de très haut niveau. Je pense que ça sera un gros test.
Q : Comment vit-on la sensation de pouvoir tout gagner mais aussi de tout perdre ?
Q : Est ce que Twickenham est un stade qui vous réussi ?
S.B. : Oui. Avec l’équipe de France on avait gagné. Avec le club Anglais de Sale Sharks, on a été champion d’Angleterre. C’est un stade qui m’a plutôt bien réussi. Ca sera un grand plaisir de jouer là bas de nouveau.
Alexis Luccisano – Jeudi 25 avril