Florian Fresia évolue au poste de pilier gauche. Varois de pure souche, né à Gassin en janvier 1992, il fait ses premières armes au Rugby Club de Grimaud-Sainte-Maxime avant de signer au RCT. Ce solide gaillard d’un mètre quatre-vingt-quatre pour cent-dix kilos est appelé, dès les moins de quinze ans, en équipe de France. Il ne cessera d’évoluer sous le maillot tricolore des jeunes jusqu’à intégrer le pôle France en 2010. En mai 2011 il participe à la finale perdue du championnat de France Espoirs contre Clermont avec les Chiocci, Ivaldi, Gunther, Bruni et autres Sinzelle. Il joue son premier match de Top 14 à Toulouse en septembre 2012. A quelques heures de rencontrer le Stade Français à l’occasion de la treizième journée de Top 14, Florian Frésia se prête volontiers aux questions-réponses.
Question : Tu enchaînes les matches les uns après les autres, c’est une bonne surprise pour toi ?
Florian Frésia : Depuis le début de la saison j’attendais cette opportunité de pouvoir jouer. J’enchaîne quelques matches, je suis assez content. Les opportunités il faut savoir les saisir.
Question : Est-ce dur de t’adapter au niveau du Top 14 ?
Florian Frésia : C’est sûr que de passer de la catégorie Espoirs au Top 14, c’est pas évident. Il y a une grande marche de différence. C’est surtout au niveau des impacts physiques. Les joueurs sont plus denses, c’est plus impressionnant qu’en Espoirs.
Question :Tu dois beaucoup travailler en mêlée ?
Florian Frésia : Les mêlées ne sont pas les mêmes. Il y a une différence d’au moins cent kilos entre les packs. Il faut s’appliquer et rester concentré sur chaque mêlée, sinon on sait comment cela se termine.
Question : Cela te rassure de jouer avec tous ces internationaux ?
Florian Frésia : Quant on joue avec des joueurs qui ont cent sélections ou sont Champions du monde, on a jamais envie de faire des erreurs. J’ai vingt-et-un ans, ils m’encouragent et me rassurent, cela fait toujours plaisir. C’est un rêve de gosse.
Question : Bernard Laporte t’avait dit qu’il comptait sur toi en début de saison ?
Florian Frésia : Oui, il m’avait dit d’être patient, de travailler, il m’avait fixé des objectifs. J’ai travaillé, j’ai rien dit et j’ai attendu. Il faut savoir être patient et savoir saisir sa chance.
Question : Avec Chiocci, Orioli, Bruni, Gunther et tous ses jeunes Espoirs, vous faîtes partie d’une belle génération ?
Florian Frésia : C’est vrai qu’il y a beaucoup de jeunes du centre de formation. A Toulon il n’y a pas que des stars, quand on joue on a envie de montrer qu’on est des Toulonnais.
Question : Samedi vous jouez au Stade Français, qu’en penses-tu ?
Florian Frésia : C’est une belle équipe, qui court de partout. Elle envoie du jeu et n’est pas facile à jouer. Ils sont chez eux, ils vont vouloir gagner et se faire la cerise sur nous.
Propos recueillis par Patrick Issartier – Vendredi 29 novembre 2013
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