Les Étrangers familiers un salut à Georges Brassens, par la Compagnie des musiques à Ouïr, au forum salle Gounod.
Le samedi 2 février à 20h30.
Direction artistique : Denis Charolles
Denis Charolles : percussions, trombone,
guitare, clairon
Alexandre Authelain : saxophone,
clarinette, synthétiseur analogique
Julien Eil : clarinette basse, saxophone
baryton, flûte traversière, synthétiseur
François Pierron : contrebasse
Claude Delrieu : accordéon, guitare
Chant : Éric Lareine, Loïc Lantoine,
Denis Charolles, Claude Delrieu
Création lumière : Michaël Dez
Régisseur son : Cédric Le Gal
La Presse en parle: ‘Des jeunes gens nourris à ‘la mauvaise réputation’ autant qu’au jazz ou au musette, quelques rencontres ad hoc et le tour est joué: la Compagnie des Musiques à Ouïr donne le ton de cette révérence au grand Georges sans salamecs, pétrie de sensibilité et d’humanité.’ La Terrasse.
Ces musiciens-là réinventent Brassens, entre imagination, invention et respect. Et l’on se surprend à découvrir des musiques mille fois entendues et l’on entend pour la première fois des textes si souvent écoutés. Entre étrangeté et familiarité, les arrangements musicaux font voler la poussière du temps et révèlent des textes tout neufs.
Surtout n’attendez pas un nouvel hommage à Georges Brassens, loin s’en faut. La troupe a pris le parti de reconstruire chaque thème avec une totale irrévérence et le plus profond respect. ‘Les Étrangers familiers’ sont une échappée belle, libre et émouvante, intimiste et explosive. On en sort régénéré.
Il aurait sûrement adoré ça, le poète sétois. Se faire houspiller, secouer à grands coups de riffs, de guitare électrique, de clarinette, de contrebasse, ou de banjo. Version jazz, folk, ou blues, en anglais, e, espagnol et même en ch’ti, le répertoire fourni de Brassens est empoigné et restitué avec sa rage, sa poésie, son universalité. Loïc Lantoine et Eric Lareine au chant sont intenses: voix sublimes, corps tendus, si différents, ils opèrent à l’unisson.
oui Brassens aurait adoré, comme les mots de Denis Charolles: ‘Vivre tout cela ensemble, oui tous ensemble, cela donne du sens à nos angoisses, de la force pour les mille années à venir. Vive la poésie, vive l’anarchie vive la chanson francèèèèèèèse!’. C’est dit.
© Jérôme Tisserand
Théâtre Le Forum
83, bd de la mer
83600 Fréjus
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