Communiqué de EELV Var
Les faits :
La LONDE-LES-MAURES
Mercredi 26 Novembre à 16h15, Il tombe en 20 minutes l’équivalent d’un jour de pluie les ruisseaux côtiers du Maravenne et du Pansard débordent de leur lit habituel.
Aujourd’hui, 3 personnes sont mortes et une fillette de 8 ans est toujours portée disparue. Des centaines d’habitations ont été ensevelies sous la boue, des zones d’activités ravagées, des espaces publics détruits et l’outil communal (Centre Technique Municipal) a perdu un grand nombre de véhicules.
Le maire UMP, François de Canson, déclare, jeudi 27 Novembre, qu’il est temps de choisir entre l’anguille et des vies humaines, incrimine tour à tour les écologistes puis la Police de l’eau pour leur responsabilité dans le retard pris pour mener à bien des travaux dans le lit de ces ruisseaux.
Visite du ministre de l’Intérieur, Bernard CAZENEUVE, le Samedi 29 Novembre.
A cette occasion, le Maire de la Londe-Les-Maures renouvelle ses allégations contre l’anguille, les écologistes et la Police de l’Eau.
Lundi 1er Décembre, une équipe de journaliste de France 2 interroge la DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer) et l’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques) sur la probabilité de recours en justice ou de toute procédure ayant ralenti les travaux de mise en sécurité sur les ruisseaux côtiers du Pansard et du Maravenne.
Les services de l’Etat répondent clairement que depuis les inondations du 19 Janvier 2014, la commune a bénéficié du statut de ‘travaux d’urgence’ qu’elle a réalisés entre Mars et Septembre. Dans le cadre de ces travaux aucune entrave administrative n’a empêché leur déroulement.
Seul un contrôle, le 19 Novembre dernier, de l’ONEMA, sans Procès-verbal, a donné lieu à un ajustement opérationnel. La présence non recommandée d’un engin dans le lit de l’un des deux ruisseaux a donné lieu à une modification du schéma d’intervention mais n’a pas interrompu l’avancement des travaux.
Le constat :
– Épisodes pluvieux, imprévisibles, impossibles à enrayer et qui vont obligatoirement se répéter.
– Réduction des zones tampons (espaces poreux agricoles ou naturels) où l’eau peut être absorbée.
– Augmentation des zones imperméabilisées par l’homme (parking, routes, bâtiments).
– Débroussaillages répétés (moins de végétation induit plus de rapidité dans l’écoulement des eaux de surface, d’où plus d’érosion avec alluvions plus importantes).
– Réduction des lits des ruisseaux par rapport aux crues connues avant 1980.
– Réduction des zones tampons (espaces poreux agricoles ou naturels) où l’eau peut être absorbée.
– Augmentation des zones imperméabilisées par l’homme (parking, routes, bâtiments).
– Débroussaillages répétés (moins de végétation induit plus de rapidité dans l’écoulement des eaux de surface, d’où plus d’érosion avec alluvions plus importantes).
– Réduction des lits des ruisseaux par rapport aux crues connues avant 1980.
Les propositions des écologistes :
– Préemption des lits de ruisseau ou loi obligeant leur entretien s’ils sont privés.
– Arrêt des constructions dans les zones reconnues comme lit majeur.
– Mise en place de dispositifs stricts de sécurité pour éviter la circulation des personnes lors des inondations.
– Création de zones de sécurité en hauteur pour refuge des populations vulnérables.
– Traitement de l’érosion du littoral par des moyens naturels.
– Arrêt des débroussaillements intempestifs aux abords des ruisseaux et préférence donnée aux débroussaillements sélectifs et alvéolaires.
– Confortement des berges de manière souple soit par la consolidation de la ripisylve naturelle soit par des enrochements.
– Déplacement des espèces protégées si concernées par des dispositifs nationaux de protection.
– Relance des Fonds Européens (de type Fonds BARNIER) pour déplacer les logements et les maisons en zone à risques répétés.
– Arrêt des constructions dans les zones reconnues comme lit majeur.
– Mise en place de dispositifs stricts de sécurité pour éviter la circulation des personnes lors des inondations.
– Création de zones de sécurité en hauteur pour refuge des populations vulnérables.
– Traitement de l’érosion du littoral par des moyens naturels.
– Arrêt des débroussaillements intempestifs aux abords des ruisseaux et préférence donnée aux débroussaillements sélectifs et alvéolaires.
– Confortement des berges de manière souple soit par la consolidation de la ripisylve naturelle soit par des enrochements.
– Déplacement des espèces protégées si concernées par des dispositifs nationaux de protection.
– Relance des Fonds Européens (de type Fonds BARNIER) pour déplacer les logements et les maisons en zone à risques répétés.
Et d’autres propositions que nous pourrions évoquer avec vous au cours d’un entretien.
Les co-porte-paroles d’Europe Ecologie Les Verts – Var :
– Guy REBEC, 06.99.42.68.23
– Denise REVERDITO, 06.99.78.42.33
Le Secrétaire départemental EELV :
Jean-Laurent FELIZIA, 06.81.03.12.21
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