Victime d’une grave blessure aux vertèbres en septembre dernier contre le Stade Toulousain, Alexis Palisson, l’arrière-ailier du Rugby Club Toulonnais revient dans le groupe du RCT avec sagesse, humilité et détermination. L’ancien Briviste qui a porté dix-huit fois le maillot de l’Equipe de France souhaite apporter sa pierre à l’édifice Rouge et Noir.
E.BM: Alexis, content de te revoir au sein de l’effectif toulonnais ?
A.P: J‘ai beaucoup de plaisir de revenir dans ce groupe. Dimanche le match contre Perpignan a débuté sans moi, j’ai joué quelques minutes. Quand on rentre on a envie de tout donner pour aller chercher ce point de bonus. J’ai eu de bonnes sensations.
E.BM: Tu es entré à l’arrière, c’est ton souhait de jouer à ce poste ?
A.P: Déjà je suis heureux d’être entré sur le terrain. C’est vrai que c’est encore mieux d’avoir du temps de jeu à l’arrière. J’espère pouvoir m’exprimer un peu plus à ce poste-là. J’espère que les coaches me feront un peu plus confiance en quinze.
E.BM: Que penses-tu pouvoir amener de plus au poste d’arrière ?
A.P: Je pense pouvoir amener plus de folie dans les relances, avoir plus de responsabilité sur les épaules, avoir le champ de jeu ouvert pour pouvoir m’exprimer, je suis un peu avide de çà. Je pense que Bernard Laporte et Pierre Mignoni ont envie de me faire progresser à ce poste.
E.BM: Bernard Laporte t’a-t-il expliqué que tu jouerais au poste où le club a le plus besoin de toi ?
A.P: Bien sûr, il me l’a dit. Je lui ai répondu que mon souci c’était d’être d’abord sur le terrain. Je suis très heureux de faire partie de cette équipe-là, mais c’est sûr que je prends un plus grand plaisir de jouer à l’arrière.
E.BM: As-tu douté lors de ta convalescence ?
A.P: Non c’est surtout au niveau de la reprise. J’ai eu quand même quinze jours d’arrêt complet avec une reprise progressive, je me posais plus la question de savoir si j’étais vraiment prêt. Est-ce que je vais freiner mon équipe et être au niveau des autres, c’était cela mes interrogations.
E.BM: Tu t’es fait peur avec cette blessure aux vertèbres ?
A.P: Peur sur le moment, oui sur les cinq premières minutes. Après quand j’ai vu que je pouvais bouger mes pieds cela aller mieux. C’est vrai que j’ai eu une grosse douleur très vive, j’avais la vertèbre coincé comme dans un étau. Cela aurait pu être pire.
E.BM: Dimanche le Racing Métro vient à Mayol, qu’en penses-tu ?
A.P: Les Racingmen ont eu un petit passage à vide ces deux derniers mois et finalement ils font un match contre Agen avec un point de bonus défensif. On va se méfier de cette équipe qui nous avait fait bien peur en barrage l’année dernière. Elle reste dangereuse malgré son parcours en dents de scie cette saison.
E.BM: L’équipe de France c’est loin pour toi ?
A.P: Bien sûr, la première étape c’était de rejouer. Après c’est de faire un match complet et être performant. C’est sûr que cela reste dans un coin de ma tête.
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Propos recueillis par Patrick Issartier – vendredi 4 janvier