Toulon : La vie d'une collégienne sans smartphone – Témoignage exclusif !

Nous sommes fiers de vous présenter cet entretien réalisé par deux collégiens en stage d’observation chez Info83, avec l’accompagnement d’un journaliste de notre rédaction. Leur curiosité, leur sérieux et l’intérêt qu’ils ont manifesté tout au long de cette expérience méritent d’être soulignés et félicités.

Nous les remercions chaleureusement pour leur implication et espérons que cette immersion dans le monde du journalisme éveillera peut-être des vocations chez eux… ou chez d’autres jeunes ! Bravo à eux pour ce beau travail !

Le résumé des propos d’Adison

Adison, une collégienne sans smartphone, raconte son expérience entre frustration initiale et compréhension des raisons de ses parents, qui craignent les dangers des réseaux sociaux et les distractions. Si cette situation la met parfois en décalage avec l’école et avec ses amis, elle apprécie de pouvoir mieux se concentrer sur ses études et éviter la pression sociale. Elle estime qu’un smartphone peut être utile, mais appelle à une utilisation modérée et encadrée pour trouver un juste équilibre entre vie sociale et responsabilité.

Introduction de l’apprentis journaliste :

Bonjour à toutes et à tous, aujourd’hui sur Info 83, on aborde un sujet intéressant. Imaginez un instant : presque tous les collégiens ont aujourd’hui un smartphone, que ce soit pour rester en contact avec leurs amis ou suivre les dernières tendances. Mais qu’en est-il de ceux qui n’ont pas ce privilège ? C’est le cas de certaines familles qui choisissent d’interdire l’accès à cette technologie à leurs enfants. Quels sont les enjeux pour ces jeunes ? J’ai rencontré une collégienne qui vit cette situation au quotidien. Elle va nous expliquer comment elle la vit.

Entretien avec Adison :

Journaliste : Bonjour Adison, comment as-tu réagis lorsque .tes parents t’ont expliqué leur décision de ne pas te permettre d’avoir un smartphone ?

Adison :
J’étais déçue parce que je voyais tous mes amis avec leur smartphone. Ça me semblait normal d’en avoir un aussi. En même temps, j’ai compris que mes parents avaient leurs raisons. Ils me les ont expliquées. Ils m’ont dit que je risquais de passer trop de temps dessus et que les réseaux sociaux étaient trop dangereux. Même si je n’étais pas d’accord au début, j’ai essayé de respecter leur choix. De toute façon, mon avis n’allait pas changer le leur. C’était un peu frustrant au début, mais avec le temps, j’ai accepté et trouvé d’autres moyens pour rester en contact avec mes amis.

Journaliste : Comment cela affecte-t-il ta vie quotidienne à l’école ? Est-ce que tu te sens exclue des conversations ou des activités de groupe ?

Adison :
Oui, ça affecte un peu ma vie quotidienne à l’école. Par exemple, quand mes amis discutent des dernières applications ou vidéos populaires, je ne peux pas participer aux conversations parce que je ne les ai pas vues. Aussi, quand les professeurs nous demandent de sortir nos smartphones en cours, je suis la seule à ne pas en avoir, car les professeurs nous reprochent souvent de rester trop sur nos écrans, mais en même temps, tous les devoirs et les informations sont sur Pronote. Malgré tout, je ne me sens pas vraiment exclue, car j’ai des amis qui respectent ma situation et qui la comprennent. On trouve d’autres moyens pour communiquer, et ça n’empêche pas de passer du temps avec eux.

Journaliste : Quel rôle pense-tu qu’un smartphone devrait avoir dans la vie d’un collégien ?

Adison :
Pour moi, un smartphone peut être utile pour rester en contact avec ses amis et sa famille, chercher des informations ou gérer ses devoirs et révisions. Mais je pense qu’il faut l’utiliser avec modération. Ça ne doit pas devenir une distraction pendant les cours ou empêcher de passer du temps avec ses amis. Ça doit rester un outil pratique, pas remplacer la vraie vie sociale.

Journaliste : « Penses-tu que ne pas avoir de smartphone a des avantages ou des inconvénients ?

Adison :
Il ya des avantages comme des inconvénients. L’avantage, c’est que je peux me concentrer sur mes études sans être tentée de regarder constamment mon téléphone. Ça évite aussi la pression des réseaux sociaux où il ya parfois des choses négatives. Mais le principal inconvénient, c’est qu’on peut se sentir isolé, surtout quand les autres sont tout le temps connectés. Ça rend difficile la participation à certaines discussions ou activités. Donc, ça ne me dérange pas trop.

Journaliste : Penses-tu que tes parents ont une vision différente de celle de tes amis ou de la société sur l’utilisation des smartphones ?

Adison :
Oui, mes parents ont une vision très différente. Ils pensent que les smartphones sont une source de distraction et de problèmes. Ils veulent que je passe moins de temps dessus. Mes amis, eux, pensent que c’est indispensable et qu’on ne peut pas vivre sans. La société valorise beaucoup le fait d’avoir un smartphone dès qu’on est assez grand, mais mes parents préfèrent attendre un peu.

Journaliste : Que ferais-tu si tu avais un smartphone ? Comment l’utiliserais-tu ?

Adison :
Si j’avais un smartphone, je l’utiliserais surtout pour communiquer avec mes amis et ma famille, organiser des sorties ou trouver des informations intéressantes. Mais je ferais attention à ne pas passer trop de temps dessus, surtout pendant mes devoirs ou moments de détente. Je limiterais mon temps sur les réseaux sociaux pour éviter la pression ou les commentaires négatifs.

Journaliste : Enfin, quel est ton avis personnel sur la décision de tes parents de ne pas te laisser avoir de smartphone ?

Adison :
Je comprends les raisons de mes parents, mais je trouve que c’est une décision trop contraignante. C’est frustrant de ne pas avoir de téléphone quand je vois mes amis l’utiliser. Mais je comprends leurs inquiétudes. Je pense qu’il faudrait un juste milieu, avec des règles claires pour une utilisation responsable. Peut-être qu’un contrôle parental ou une limitation du temps d’utilisation pourrait être une solution.

Conclusion du journaliste :

Merci beaucoup Adison pour ton témoignage. C’est un sujet intéressant qui ouvre le débat sur l’usage des smartphones chez les jeunes. Et pour vous, chers auditeurs, à bientôt sur Info 83 !