Cancer pédiatrique : Claudine Ribeton-Boni, la grand-mère d’Apolline raconte la douleur de la perte de sa petite-fille dans un livre intitulé « Le cancer a tué Apolline ».
Le 15 février est la journée mondiale du cancer de l’enfant, appelé aussi cancer pédiatrique.
«Une journée difficile pour nombre de parents qui ont perdu leur enfant, d’autant plus cruellement que l’espoir de la recherche médicale existe. Les fonds alloués à la recherche existent, mais on peut tous agir et participer pour que la recherche avance plus vite, sauver la vie de ces enfants malades et la vie de leurs parents que le cancer détruit. Dans ce domaine on peut toujours faire plus. La mort d’un enfant d’un cancer ou de toute autre maladie incurable est un calvaire pour ceux qui l’ont vécu, et les images de la maladie qui restent vous hantent tous les jours.
A propos de l’auteur Claudine Ribeton-Boni
Claudine Ribeton-Boni est née en 1954 en Alsace. Diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Strasbourg, elle commence une carrière bancaire qu’elle interrompt à la naissance de sa troisième fille pour se consacrer à son rôle de maman. Elle a écrit des récits de vie pour ses enfants, et des articles dans la presse locale. C’est son premier livre.
Résumé du livre « Le cancer a tué Apolline »
Apolline est ce bébé au charme irrésistible dont les éclats de rire restent des souvenirs éternels et heureux, un bébé attendu et adoré par ses parents. Une nuit de novembre, Apolline n’arrive pas à dormir, elle a mal. Le résultat des examens effectués à l’hôpital tombe trois semaines plus tard : Apolline a un cancer rare et grave. Ce jour du 26 novembre la vie d’avant s’arrête. Elle a 16 mois, et n’aura pas le temps d’avoir 2 ans.
Le 29 avril 2020, la vie d’Apolline s’arrête pour toujours. La vie d’après est cette montagne de douleur aux pentes escarpées, aux gouffres vertigineux qui vous attirent, elle est douleur, colère, manque, absence, larmes. Ce livre parle de la vie que le cancer détruit, de la famille qui se fragilise, des relations sociales qui se fissurent, d’une vie qui était belle et restera toujours celle d’avant. À présent, rester debout, pour les vivants, est l’unique devoir. Le bonheur, lorsqu’il reviendra, sera une esquisse, il n’aura plus les mêmes couleurs de vie.