La 13e édition du « Cycle de Conférences Historiques » sur la thématique « Dieux dans la Pierre » commence à Carqueiranne !
Doctobre à mars, six conférences seront proposées gratuitement au public, à 20h30, salle des fêtes de lHôtel de Ville.
Pour commencer lédition 2012-2013, la ville a choisi dinviter Bruno DAGENS, professeur à lUniversité Paris III (actuellement émérite ; en activité de 1986 à 2003) pour parler de « Borobudur ou la montagne de Bouddhas de pierre ». Un sujet passionnant qui ouvre ce cycle consacré à « Dieux dans la pierre ».
1 Thématique + 6 Conférences = 6 Grands moments dHistoire en 2012 et 2013 !
Initié par la Municipalité, il y a déjà 13 ans, dans le cadre des festivités liées à la célébration de lan 2000 à Carqueiranne, ce cycle de conférences historiques est devenu, fort de son succès (300 auditeurs à chaque conférence), lun des repères culturels de la ville. Quil soit passionné dhistoire ou simplement curieux, le public sy presse avec assiduité. Un tel engouement a fait quau fil des ans ce cycle de conférences est devenu une référence dans toute lagglomération toulonnaise ! La recette de ce succès ? Elle réside dans le choix toujours attractif des thématiques annuelles, la sélection pertinente des sujets présentés dans chacune de ces thématiques, et surtout, la qualité exceptionnelle des conférences dispensées par des Professeurs duniversité de renom !
LE PROGRAMME DES CONFÉRENCES HISTORIQUES 2012/2013
Jeudi 17 Janvier 2013 : « Le Sanctuaire du Dieu-Lune, à UR », conférence donnée par Aline TENU, archéologue, docteur de l’université Paris 1-Panthéon Sorbonne et chargée de Recherche au CNRS.
Jeudi 21 Février 2013 : « La mosquée de Damas ».
Jeudi 21 Mars 2013 : « Saint-Pierre de Rome ».
INFOS PRATIQUES :
Toutes ces conférences auront lieu dans la salle des fêtes de lHôtel de ville à 20h30 à Carqueiranne.
Une collation sera offerte à lissue de la conférence.
ENTREE LIBRE
Informations au 04.94.01.40.46
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Borobudur ou la montagne de Bouddhas de pierre
En savoir plus sur Bruno DAGENS :
Professeur à lUniversité Paris III (actuellement émérite ; en activité de 1986 à 2003). Ancien membre de lEcole Française dExtrême Orient (1969-1986) en poste au Cambodge et en Inde, ancien responsable de lInstitut Français dIndologie de Pondichéry (1979-1985), ancien trésorier de lAssociation Internationale des Etudes Sanskrites.
Historien-archéologue et sanskritiste formé à lUniversité de Strasbourg, il a mené depuis la fin des années 1950 des recherches de terrain à travers le monde indien et indianisé en Afghanistan (fouilles de Surkh-Kotal), en Asie du Sud-Est (en particulier au Cambodge) et en Inde et étudié simultanément les monuments anciens et les traités sanskrits qui leur sont consacrés. Dans la dernière décennie du 20ème siècle sest particulièrement attaché à la reprise des travaux archéologiques à Angkor.
Publications :
– édition et traduction du Mayamata (traité sanskrit darchitecture, éditions française et anglaises à partir de 1970) et de différents traités religieux sanskrits,
– étude descriptive dun ensemble de près de 400 temples dAndhra Pradesh en Inde du sud (1984) ;
– deux ouvrages de vulgarisation dans la Collection Découvertes-Gallimard lun sur Angkor (Angkor – la forêt de pierre, 1989, nombreuses rééditions, traductions anglaise,
japonaise, italienne, russe, coréenne, chinoise) et lautre (en collaboration) sur le dieu Siva (Shiva, libérateur des âmes et Maître des dieux, 2004);
– un « guide culturel » sur le Cambodge ancien aux Belles Lettres (Les Khmers, 2003, traductions japonaise, russe) ;
– nombreux articles scientifiques en partie regroupés dans Temples,
– traités et images du monde indien (2005) ; enfin un ouvrage de synthèse sur le temple à travers tout le monde indien et indianisé (Le temple indien, miroir du monde, 2009).
Résumé de la conférence :
Le temple de Borobudur, en indonésien candi Borobudur, est une importante construction bouddhiste, construite aux VIIIe et IXe siècles à lépoque de la dynastie Sailendra dans le centre de lîle de Java en Indonésie. Borobudur est le plus grand monument bouddhiste au monde. Le site, semble avoir été abandonné vers lan 1100. Le temple est à la fois un sanctuaire dédié au bouddha mais aussi un lieu de pèlerinage bouddhiste.
Cest à la fois un stûpa et, vu du ciel, un mandala. Formant un carré denviron 113 mètres de côté, il est constitué de quatre galeries successives de forme géométrique. Celles-ci sont superposées et les trois plus hautes forment une représentation de la cosmologie bouddhiste. Comme lensemble du monument, ces galeries sont couvertes de bas-reliefs, dont la longueur totale est denviron 5 kilomètres… un élément étonnant de ces galeries est lexistence dune cinquième galerie enterrée, également couverte de bas-reliefs représentant essentiellement les turpitudes de la vie terrestre.
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LM – octobre 2012
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